Julia Brittany Lopez

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Je sais que si je vous demande qui était Santana Lopez, la plupart d'entre vous lèveront les yeux au ciel. Certains diront que c'était un diable en jupette, non, presque tout le monde dira que c'était un diable en jupette. Les autres diront que c'était une incomprise. D'autres encore parleront d'elle pour ses exploits de cheerleaders à l'époque où elle dansait ici, à McKinley. Au fond, vous avez tous raison, elle était compliquée à cernée et j'ai cru comprendre qu'elle le voulait bien. Vous voulez, c'est elle, troisième rang à gauche, elle est belle, hein ? Eh bah, j'ai une nouvelle pour vous, c'est ma mère. *rire* C'est marrant comme soudain, je vois la curiosité dans vos yeux, l’intérêt que vous portez à mon histoire comme à la sienne. Cela explique la méchante de certaines personnes envers moi, Lima est une petite ville, la plupart des parents des élèves que l'ont croisent connaissaient ma mère. Et comme par instinct, il nous associent mais ils ont tort, je ne suis pas Santana Lopez .. Simplement sa relève ..

Ma mère m'a raconté qu'après le lycée, elle avait voulu fuir Lima. Mais sa vie n'avait pas été belle que ce que lui avait promis le lycée, les universités ne lui avaient pas ouvert les portes. Ou plutôt si, mais elle n'avait pas l'argent nécessaire pour payer son inscription, ses parents l'avaient mise à la porte suite à une erreur qu'elle avait fait. Elle est donc rester ici dans Lima heights à traîner jusqu'au jour où elle a croisée un homme. Elle ne le connaissait pas mais elle a vu un espoir en lui, elle m'a dit que c'était une intuition. Une si bonne intuition qu'après une nuit dans ses bras, il avait disparu. En me laissant moi, ou plutôt ma mère enceinte. Elle m'a racontée qu'au départ, elle voulait me faire adopter mais qu'elle n'avait pas eu le courage de franchir la porte de la clinique. Qu'elle aurait aimée avoir quelqu'un sur qui compter mais entre une famille boudeuse et des amies loin, elle ne voulait inquiéter personne. Comme quoi, elle avait plus de coeur que les gens le disaient.

Quelques mois plus tard, on entendait des cris dans le petit hôpital de Lima. C'était une soirée d'Août, le soleil était couché et moi je faisais entendre ma voix pour la première fois dans ce jolie monde. Dire que ma vie à été facile serait un mensonge, dire que j'ai été malheureuse, le serait aussi. J'ai grandie en voyant ma mère se battre toujours plus, pour avoir un emploi, un toit et que je ne manque de rien. Elle m'aime plus que tout et pour rien au monde, je ne briserais le lien entre nous. Je dois avouer que malgré mon statut de fille unique, je n'ai pas développer les caractéristiques types des enfants uniques, je ne suis pas égoïste, bien au contraire. Je me suis toujours dit qu'il y avait des gens plus malheureux que moi dans ce monde, il suffit de voir les sdf dans la rue ou les personnes malades. C'est la raison pour laquelle je ne supporte pas les gens qui se plaignent alors qu'ils ont tout sur un plateau d'argent.

Dire que je n'ai pas eu ma crise d'adolescence serait un mensonge, il y a eu une période où ma mère et moi étions en guerre et autant vous dire qu'avec nos caractères c'était explosif dans l'appartement. Eh oui, j'ai hérité de son sale caractère. C'est depuis ses crises que j'ai pris l'habitude de me réfugiez sur les toits, je ne sais pas pourquoi mais voir la ville en entier me rassure et je sais que personne ne me trouve quand je suis sur le toit. Je peux faire tout ce que j'aime pour me détendre, danser et même chanter. Et oui, je chante, j'ai même une jolie voix, enfin moi je l'aime bien. C'est mon jardin secret, je ne me verrai franchement pas rejoindre le glee-club. Me prendre la tête avec tout cela, ramasser des slushi, non c'est même pas discutable. Je préfère ma position de cheerleader adulé qui sort avec un membre de l'équipe de foot -même si c'est pas tout a fait celui que je voudrais-. C'est cliché, je vous l'accorde mais tellement plus simple. D'ailleurs, j'ai bien prévu de tenter ma chance comme capitaine cette année ou alors co-capitaine, je ne sais pas trop, je me dis qu'être le bras droit de la capitaine est plus simple, j'aurais moins de responsabilité.